Bienvenue sur le site de Plaisance Fluviale - Simonszand - Convoyage Courlis - Briare - Castets en Dorthe

Nous sommes dans le bief 52, le bateau Courlis est attendu au port. Pierre, le capitaine, est là pour accueillir ses clients. Nouvelle surprise pour les convoyeurs, Jacky et Bernadette, anciens clients du port et amarrés à Montargis sont là pour nous souhaiter la bienvenue.

Nous passons devant le port de Fontet, pas beaucoup d'animation, il faut dire que le temps ne s'y prête pas.

Pour la deuxième fois au moins, ce bateau touche le fond. Pourquoi ne pas faire comme sur le canal du Midi , le déposer sur la berge, cela éviterait des frais inutiles. Deux canaux gérés par V.N.F. et deux façons de faire !

Pause déjeuner à Meilhan-sur-Garonne, hélas vu le temps tout est fermé, pour une autre fois alors...

Courlis change de capitaine. Nous accueillons les propriétaires pour les derniers kilomètres. Nous descendons l'écluse de l'Avance et surprise nous constatons que le bief se vide. Pour couronner le tout, l'écluse suivante est en panne. Merci à Wilfried, de nous avons donné un numéro de téléphone, l'interphone ne marchant plus. Les éclusiers arrivent, on avait juste oublié de refermer une vanne, du déversoir !

"Le petit Courlis attend ses parents à Pont des Sables". Demain, une nouvelle vie commence pour lui, il va rencontrer ses nouveaux parents.

Halte au Mas d'Agenais pour déjeuner. Nous nous rendons à l'église pour admirer "Le Christ" peint par Rembrandt. Pour des problèmes de conservation et de sécurité, le tableau est actuellement hébergé salle Marcadé au sein de la cathédrale Saint André à Bordeaux. Une hache géante est laissée par un Titan sur la porte Est du château du Mas d'Agenais. En 2014, avait lieu une exposition le long du canal de Garonne

Étonnement ! Le long de la rive droite du canal, tout est nettoyé. Un pépiniériste peut-il nous expliquer pourquoi les arbres ont été dénudés de leur écorces juste au dessus de leur pied ?

Vous ne connaissez pas encore le musée de La Falotte : Minéraux, fossiles, sables. Un quai vous y accueille.

Sébastien nous rattrape pour nous donner l'affiche sortie de l'imprimerie. Rendez-vous pour l'Expo "Art Mécanique Upcycling" à partir du 18 mai 2019 à la capitainerie du port de Buzet-sur-Baïse.

Surprise au petit-déjeuner un oiseau vient voir ce qu'il y a à manger. Mais quel est cette oiseau ?

Nous faisons escale à Buzet-sur-Baïse. Un port accueillant sur le canal de Garonne avec accès sur la Baïse. Vous souhaitez louer un bateau, Nicol's, n'hésitez pas à les solliciter, ils répondront à toutes vos questions.

A partir du 18 mai 2019, ne manquez pas l'exposition des artistes, qui a lieu à la capitainerie.

Et de trois, nous franchissons le pont-canal sur la Baïse, ici un détail de la rembarde.

Le village de Sérignac, nous invite à y faire escale. Hélas, ce soir c'est complet par des bateaux "ventouses", et dire nous nous voulions faire profiter les commerçants et le restaurant de nos euros.

Nous faisons notre marché au bord du canal. Pour le dîner ce sera soupe de tortue comme aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni.

Nous fermons derrière nous, les portes d'accès au pont-canal d'Agen, nous promettant d'y revenir une autre fois.

Les poignées du pont canal d'Agen nous font un clin d'oeil. Allons voir la page de ce site.

Les épaves du canal du Midi ont bien disparu. Beaucoup de travail pour le nouveau subdivisionnaire d'Agen, il y en a de plus en plus sur le canal de Garonne. Cette vision, dans le bassin d'Agen, une autre épave presque dans le chenal au PK 130,5 en amont du pont du chemins de fer.

La sérénité du matin, tout est calme sinon le bruit du moteur, couvert par le chant des oiseaux.

Petit échauffement pour la journée, trois ponts-canaux, ici celui de Barguelonne, sur la commune de Golfech.

Nous décidons de passer la nuit à Golfech. En ville, on voit bien que la centrale électrique rapporte quelques euros. Dites monsieur le maire, regardez ce que vient de faire le bourg d'Escatalens. Un exemple à suivre. D'avance nous vous en remercions !

Regardez bien cette photo ! Un martin-pêcheur est en vol stationnaire, prêt à plonger. Il l'a fait, mais le photographe est un brin lent, pour le suivre.

Le capitaine est pourtant passé plusieurs fois à Moissac, tout comme vous ! Ici aussi, comme sur le pont-canal de Briare et d'Agen il y découvre, seulement aujourd'hui, des poignées... Ici, elles sont parallèles à l'onde !

Nous avançons lentement vers le pont Saint Jean. Le pontier nous informe par les feux, que bientôt nous pourrons franchir le pont tournant de Moissac.

Nous voici au-dessus du Tarn, nous apercevons le pont du chemin de fer. Lors d'une crue, celui-ci fut emporté et le canal partagea son pont avec le train.

Le pont du Cacor est en vue ! Long de trois cent vingt six mètres, il est construit en 1844 en briques de Toulouse et pierre du Quercy

Entrée du port de Castelsarrasin, sur notre droite tout est "clean". Le chantier de Bernard a été déplacé. Cela surprend ! Le capitaine y avait rencontré Serge en plein travail.

Une nouvelle halte, pas encore dans le "Guide du Plaisancier",presque terminée. Comme nous aimerions naviguants en rencontrer plus souvent. Le totem pour alimenter l'eau et l'électricité n'est pas encore branché. A quand l'inauguration ?

Sorti du port à neuf heures, Courlis se présente devant les éclusettes., feux éteints. Le capitaine, patient, attend neuf heure cinq. Le numéro magique... un coup de fil à l'éclusier qui viendra cinq minutes plus tard pour dépanner. Nous enchaînons les écluses de Montech, Peyrets, Pellaborie, Escudiés,Pommiés, toutes distantes de quatre cents à six cent vingt trois mètres

La promenade du soir fut bénéfique. En se rendant à la pente d'eau, un numéro de téléphone, sur la première écluse de descente, est photographié, cela peut servir...

Faute de temps, pour rejoindre Calstelsarrasin, nous restons à Montech. Ici, le conseil général, la région, la commune n'ont pas compris l'enjeu de leur pente d'eau. Et si nous les emmenions voir le plan incliné de Saint Louis-Arzviller pour qu'ils comprennent ce que sont des intérêts touristiques.

Nous parcourons le bief, de l'écluse d'Emballens à l'écluse de Lavache, ici en travaux. Ce bief est le plus long du canal de Garonne, soit dix huit kilomètres cinq cent dix neuf mètres.

Comme la journée d'hier le temps est déplorable. On regrette presque d'être descendu vers le sud.

Biefs, écluses se succèdent. Pour changer un peu nous franchissons le pont-canal de l'Hers puis l'écluse du même nom.

Nous repartons deux heures dix plus tard. Les portes sont grandes ouvertes vers la fin du canal.

Selfie de l'impeller, qui a été changé au départ, rien d'anormal ! Finalement, le capitaine, sur les conseil d'Henri, remet une pièce neuve. Démarrage moteur, tout rentre dans l'ordre. Il y a de forte change qu'il soit "dénoyauté".

Première écluse du canal de Garonne, ici aussi on remarque l'allongement au gabarit Freycinet. Les oreilles du capitaine reçoivent un message : Problème ! Effectivement, le moteur n'est plus refroidi.

A dix neuf heure trente cinq, nous quittons les ponts Jumeaux et le port de l'embouchure pour nous éloigner du brouhaha de la circulation et venons nous blottir au-dessus de l'écluse de Lalande.

En avant première, nous vous dévoilons le chantier de ce qui sera la future esplanade devant la gare de Matabiau. Toulouse a-t-elle honte de son canal afin de le masquer ?

Courlis emprunte le pont-canal des Herbettes, celui-ci passe au dessus d'un bretelle de la rocade.

A l'écluse du Sanglier - N° 10, nous constatons que cette écluse est passée au gabarit Freycinet. Elle reçoit une greffe de béton de dix mètres pour porter sa longueur à 40 mètres. Sa hauteur est augmentée pour atteindre la double écluse de jadis.

A l'écluse de Négra, impossible de passer à côté de la chapelle qui servait du temps des barques de poste et ne pas remarquer les anciennes écuries. Aujourd'hui la société Locaboat y a installé une de ses bases.

Sous la pluie, nous quittons Gardouch, salués par Bernard et Alain qui nous souhaitent une bonne descente.

Vous chercher un barbecue original ou vous chercher un cadeau pour vos amis ? Contactez Bernard par e-mail.

Arrêt à Gardouch et pour nous accueillir, outre Bernard et Nicole, une belle orchidée sauvage.

Le canal serpente entre les platanes, ceux-ci sont pour l'instant épargnés par la maladie, le chancre coloré, (Ceratocystis platani) espérons que cela durera.

La journée continue, notre première écluse avalante du canal du Midi - (écluse Océan). Il en sera désormais de même, jusqu'à Castets en Dorthe.

Pause méridienne au bief de partage que je vous invite à parcourir lors de votre prochain passage afin de découvrir des panneaux explicatifs, les rigoles, l'étang, l'obélisque, etc...

Les amis Facebook sont sur la toile mais aussi sur la voie d'eau. Au passage, un petit coucou à MadandPlat Isaac que vous retrouverez sur Vie Fluviale.

Sur la dernière écluse montante, (écluse Méditerranée) une inscription dans la pierre de couronnement "An 9".

Encore six écluses dont une double et une triple, soit neuf bassins à franchir pour atteindre le bief de partage.

La nuit tombe, demain une nouvelle journée va commencer avec sûrement un embouteillage à la première écluse de La Planque.

Deux cyclotouristes viennent frapper au bateau. C'est l'équipage d'Itatis. Ils ont vendu leur bateau et se souviennent d'avoir rencontrer Daniel et Danièle lors de leur passage en juin deux mille onze. Alain, te souviens-tu d'eux sur le canal de la Marne au Rhin ?

La visite se poursuit par la place de Verdun puis la rue de la terrasse nous conduit jusqu'à la collégiale Saint Michel.

Depuis ce lieu, notre regard se porte vers la chaîne des Pyrénées et nous tentons de localiser le pic d'Aneto. Cela nous rappelle les bateaux de la socièté "Citerna" , qui portaient le nom des sommets des Pyrénées : Aneto, Vignemale, Maladeta, Cambalès, etc..

Nous sommes le 1er Mai 2019, fête du travail, pas de navigation. Au programme visite de Castelnaudary : Le moulin de Cugarel.

Et nous traverserons le grand bassin, pour retrouver l'accueil toujours aussi chaleureux d'Odile, la capitaine du port de Castelnaudary, une figure du canal.

Nous espérions atteindre l'écluse de l'Océan, pour être "au vert" au seuil de Naurouze. Il n'en sera rien. Nous passons la quadruple écluse de Saint Roch. Aujourd'hui seize kilomètres parcourus et douze écluses dont une double, une triple et une quadruple, soit 18 bassins.

Ici, nous sommes sur l'aqueduc de Villepinte, combien d'heures de travail pour redonner à cet ouvrage le charme d'antan. Vous les subdivisionnaires parcourez un peu Votre Canal !

Un ami me disait : "Rien de changé chez les éclusiers, toujours aussi courageux et les épaves ? Elles sont toujours là ?

Effectivement, il y en a moins, mais pourquoi attendre qu'elles coulent à l'opposé du chemin de halage ? Pour les éclusiers attends de voir, la suite...

De plus en plus de plantation sur les rives du canal du Midi. N'oublions pas que nous pouvons faire un don. Aidons ce canal à retrouver son charme.

Nous quittons notre amarrage au petit matin. Sommes nous sur un lac ? A neuf heures, nous entrons dans l'écluse. Nos premières paroles vont à monsieur l'éclusier titulaire : "Bonjour, monsieur, belle journée". Sa réponse nous surprend : "Oui, vivement qu'elle se termine".

Érigée, sur le port, en 1808, la maison de service où s'exerçait, le contrôle intermédiaire des droits de navigation. Désormais à vocation touristique "Port-canal" est aujourd'hui une base Locaboat, notre escale du soir.

A l'écluse de La Douce - N° 39, un bateau restaurant est annoncé. Nous devons attendre son passage. Nous escaladons le talus pour découvrir un grand domaine vinicole des vins de l'Aude.

Où, comment se remplissent les écluses du canal du Midi. Un vrai jeu pour les éclusiers. Qui arrivera à remplir le plus rapidement les baignoires des bateaux.

Le pont de Marengo de Carcassonne sur le canal du Midi est l'ouvrage le plus contraignant en terme de gabarit. Hauteur libre 3,30 m dans l'axe de la navigation et 2,36 m à 3 m sur les cotés. Pas d'inquiétude la cabine est bien passée.

Au loin, même très loin, depuis le bief de Saint Jean, nous apercevons la cité de Carcassonne, au dessus des toits.

Peu convainquant pour vous, mais un champs de coquelicots s'offre à nos yeux, une merveille !

Nous permettant de passer le pont-canal au-dessus du Fresquel.

Grâce aux écluses du Fresquel (Une simple - N° 43 et une double- N° 42) nous nous hissons à huit mètres dix neuf.

Sous l'écluse de Fresquel, nous nous amarrons derrière une péniche hôtel "Le Mirage". Rencontre impromptue, le capitaine de la journée, se nomme Bernard, un ami. Nous passerons un moment agréable en sa compagnie.

Nous voilà en bas de l'écluse de Trèbes avec ses trois bassins, un peu d'attente. A Trèbes plus de quai aménagé pour la plaisance, mais des bateaux de location de chaque côté du canal. Comment se croiser ?

Il faut dire que cet artiste travaille dur. Il aura un regret que ses oeuvres ne se vendent pas assez. Pour s'arrêter à onze heures quarante cinq, il remplira l'écluse tout doucement, et il en sera de même le soir à l'écluse de l'Évêque pour la péniche qui nous précède et nous. V.N.F croyez-vous que cela soit normal ?

La saison vient de commencer, nous sommes le 28 avril 2019. En voyant cette photo, nous constatons que monsieur l'éclusier est déjà fatigué...

Dans l'écluse double de Puichèric, nous nous élevons dans le premier bassin. les portes intermédiaires s'ouvrent et surprise un bateau entre dans notre sas pendant que nous prenons sa place dans le deuxième bassin.

Comment peut-on imaginer que le petit ruisseau qui coule au fond ai pu causer tant de dégâts le 15 et 16 octobre 2018. Des ponts déstabilisés, des pans entiers de digues éventrés. Ici des arbres ont couché les garde-corps sur le pont-canal de l'Orbiel. Crue meurtrière.

Le filtre d'eau de mer est propre, les niveaux huile et eau sont vérifiés. Le pain frais arrive au bateau pour le petit déjeuner à huit heures cinquante cinq, Courlis largue les amarres.

La journée touche à sa fin après avoir franchi l'écluse de Homps. Un ami qui nous suit en temps réel, nous dira que nous l'avons passée "Ricard". Nous irons visiter la chapelle du XIème siècle au coeur du village.

Peu à peu la replantation le long du canal avance. Quelques panneaux d'information nous indique les espèces que nous rencontrerons suivant les sections.

A Roubia, nous longeons "Tourmente" de notre mai Sam. Que lui est-il arrivé pour avoir ainsi fendu sa fargue.

Nous avons une pensée pour les ouvriers qui ont construit cet ouvrage, le premier pont-canal de France

Ventenac en Minervois où un bateau de la poste est amarré devant la cave. Un peu plus loin, Itha Est attend son heure pour naviguer.

Le Somail : Un ancien relais des barques de poste. Vous y trouverez une ancienne glacière, une épicerie flottante et la librairie aux 50 000 livres; "Le Trouve Tout du Livre"

Le pont-canal de Pigasse nous ouvre grand ses parapets, on le passera sans difficulté "à la Claude".

Nous ne prendrons pas l'embranchement pour Narbonne, ce n'est pas notre destination finale.

J'aligne le nez de Courlis et celui-ci se glisse sous le pont de Capestang, un des plus bas du canal du midi.

Long de cent soixante mètres,, nous franchissons le tunnel de Malpas. Nous avions préparé quelques nourritures pour l'ermite... Mais celui-ci a déserté son ermitage !.

Puis nous enchaînons, en passant sous le pont de cette ville. Un peu d'entraînement pour la suite...

Nous longeons le port de Colombiers à l'heure où les plaisanciers sont encore sous leurs couettes.

Tout en dînant dans le bateau, nous profitons du changement de couleur sur la chaîne d'écluses.

Nous profitons, avec nos amis d'Agde, de visionner le petit film sur Pierre Paul Riquet et son oeuvre :le canal du Midi.

Monter les écluses de Fonsérannes est toujours impressionnant en voyant toute cette eau bouillonner.

Nous passons à travers l'ouvrage du Libron, et espérons prochainement vous dévoiler l'ensemble de ce monument, imaginé par Vauban.

Pas de descente de l'Hérault par l'écluse ronde d'Agde, nous continuons notre parcours après avoir passé le port. A quand un vrai port fluvial ?

Deux heures après notre départ, nous atteignons le phare des Onglous et pénétrons dans le canal du Midi avec comme toile de fond les Pyrénées enneigés.

Tous les bateaux bloqués au port de Bouzigues "lèvent l'ancre" de bonne heure. Il est 6:20 heures quand nous longeons déjà les parcs à huîtres.

Au carrière de lumières un spectacle à voir au moins une fois dans sa vie. Le spectacle est en deux parties :

Le vent ne faiblît pas. Henri et Momo nous font découvrir des endroits magiques. A la découverte des Baux de Provence.

Au port du musée de l'étang de Thau, cela souffle également. Animons cette photo en un clic ici.

Et dire que certaines personnes imaginent que c'est calme plat sur l'étang de Thau. Je peux vous assurer que le vent souffle. On n'a pas fabriqué les vagues pour la photo !

Les vagues passent par dessus la digue du port. Il faut viser pour regagner Courlis. Quatre bateaux de location sont bloqués également et pour eux c'est interdit de sortir.

Le bulletin météo affiché à la capitainerie, nous indique la marche à suivre. "Reste à quai" - Prochaine fenêtre pour gagner les Onglous, vendredi matin de très bonne heure.

Le vent souffle de plus en plus fort. Les vagues se forment et écument. Nous préférons rentrer au port de Bouzigues, pour la sécurité du bateau et de l'équipage. Demain, il sera temps de prendre la météo. Pour l'heure, ce n'est pas optimiste.

Nous longeons la première bouée de l'étang de Thau, le ciel est menaçant et le vent se lève. Nous prenons le cap des parcs à huîtres, direction les Onglous....

Nous arrivons à 15 heures 25 devant le pont S.N.C.F. de Frontignan. Pari gagné ! Son ouverture à 16 heures nous donnera accès à l'étang de Thau. Une fois levé, nous nous glissons en dessous.

Le pontier nous ouvre la passerelle, et nous passons devant la cathédrale de Maguelonne. Dommage le temps ne nous permet pas de la voir dans de bonnes conditions.

Nous sommes aux Quatre Canaux, sur la droite le port de Latte, sur la gauche la mer, mais attention au tirant d'air, nous continuons donc tout droit.

Depuis le canal du Rhône à Sète, nous avons du mal d'apercevoir Palavas-les-Flots. Quel temps ! Nous n'avions plus l'habitude.

Nous passons devant "Les Canalous" de Carnon. La Péniche est bien arrivée. Rappelez-vous nous avons passé deux écluses avec elle, sur le Rhône.

Malgré le temps maussade, un pêcheur relève ses filets. Nous ne verrons pas le produit de sa pêche.

Nous regardons défiler les cabanes du Roc. Vous embarquez avec nous ?, Alors montez à bord.

Depuis le haut du pont de Gallician - Canal de Rhône à Sète - PK 35,1 - vous pouvez profiter du splendide panorama sur la plus grande rosilière de France.

Barrage de Vallabrègues - PK 262,5 - Ce barrage est le plus important barrage mobile français, car le Rhône atteint ici le maximum de sa puissance, aujourd'hui 22 avril 2019, un lac.

Interdiction de passer sous les arches du pont de Saint Bénezet. Nous le contournons pour s'amarrer à la halte de la ville. A quand une vraie halte à la hauteur de la réputation de cette ville.

Nous remontons le bras d'Avignon profitons de la vue sur la cité des papes, qui accueille tous les ans un festival.

Nous longeons la tour Philippe le Bel, de Villeneuve-lès-Avignons. De la citadelle, il ne reste plus que cette tour permettant de découvrir un panorama unique sur Avignon.

Nous passons deux écluses, celle-ci de Caderousse, haute de 9,50 mètres, en compagnie de "La Péniche" en convoyage du nord à Carnon (Canal du Rhône à Sète) et celle d'Avignon, haute de 10 mètres.

Le guide du plaisancier nous indique une halte tout confort à Saint Etienne-des-Sors. Il n'y a plus rien, même pas un ponton. Passez votre chemin !

Les pilonnes électriques jouxtant le viaduc du T.G.V. de Monas, PK 202,2 ont été assortis à celui-ci.

Du haut de leur château, les châtelains nous regardent passer.

Nous restons au ponton aval pour jouir du spectacle de nuit sur l'écluse de Bolène, lorsqu'un bateau à passagers y entre de nuit.

Le clou de la journée sera l'écluse de Bollène, haute de vingt trois mètres, en compagnie d'un bateau à passagers. Un "Bijou du Rhône"

La ligne de T.G.V. Paris - Marseille coupe plusieurs fois le Rhône. Chaque viaduc est une oeuvre d'art comme ici à la Garde-Adhémar

Le temps se couvre pour descendre le défilé de Donzère-Montdragon. L'orage passera ailleurs, mais la température chute..

Nous passons devant Viviers. Quelques heures avant, nous recevions un message d'Henri : Si vous êtes à Viviers, montez là-haut, moi j'attends en bas. De bons souvenirs avec Claude.

Au passage devant la centrale nucléaire de Cruas-Meysse, nous avons une pensée pour Pascale, Jean et Maïté qui un 1er avril, découvraient un poisson à Belleville.

Pour la première fois, nous passons l'écluse de Logis-Neuf avec un bateau chargé de bois et descendons de 13.75 mètres. Par V.H.F, le marinier nous explique que nous pouvons couper notre moteur, la porte aval mettant vingt minutes à s'ouvrir.

Pour les amateurs de rugby, La Voulte, leur rappellera quelques souvenirs. En attendant nous profitons de son reflet dans le Rhône.

Au programme de la journée, trois écluses. Et nous sortons déjà de celle de Bauchastel, haute de 13.65 mètres

A potron-minet, nous quittons notre port de Valence, brisant ce beau miroir.

Le bateau à passagers, Rosa Stella sort de l'écluse une rose entre les lèvres. On se faufile derrière pour embouquer l'écluse de Bourg-les-Valences, très vite nous nous retrouvons à 12,50 mètres cinquante, plus bas. A la sortie, un panneau indique : Port de l'Épervière, six kilomètres.

Nous apercevons le nouveau port de Tournon en rive droite mais nos yeux se portent plus facilement sur les côteaux de l'Hermitage situés en rive gauche.

Nous longeons la table du roi. En 1248, Saint Louis entreprit la septième croisade. Les chroniqueurs de l'Histoire de France racontent qu'il fit halte sur un éperon rocheux plat comme une table situé au pied des coteaux de l'Hermitage sur le Rhône. Depuis ce festin, le récif porte ce nom ! Non Valérie-Anne ce n'est pas des pingouins mais des cormorans ;-)

Au programme du jour, deux écluses, nous sortons de celle de Gervans, haute de 11,80 mètres.

Sur les rivières et les fleuves, il est prudent de naviguer en suivant les balises. (Petit rappel pour Marie-Claude, les rouges à droite, les vertes à gauche, mais cela en descente). Sur le Rhône, il y a en plus, des tours en ruine égrainant le parcours.

Il y a les gens d'en bas et les gens d'en haut ! Mais la vision sur le Rhône est presque la même.

Le guide Fluviacarte - N° 16, nous indique le château de la Ronseraie au PK 74, au demeurant, belle résidence face au fleuve.

Notre guide nous indiquait un amarrage en rive gauche en amont du pont (sur Andancette), avec eau et électricité. Des promesses, des promesses... Mais la vue sur Andance nous ravit. Demain, impératif trouver de l'eau à mettre dans les cuves.

Nous longeons notre première centrale nucléaire, celle de Saint Alban-Saint Maurice. Nous vous en présenterons d'autres lors de notre descente.

Nous pensons aux personnes qui entretiennent et vendangent ces vignobles des Côtes Rôties avec leurs challeys (terrasses de vignes en coteaux soutenues par des murets typiques)

Une adresse pour le ravitaillement en gasoil sur le Rhône, à avoir dans son bateau : Pechelbronn - PK 22 - Tél. 04 72 49 04 79. Nous y retrouverons Cupido montant à l'armada de Rouen.

Première écluse de la journée, Pierre Bénite, avec une chute de 11.80 mètres, qui sera suivie de Vaugris de 6.70 mètres et pour finir Sablons avec ses 15.30 mètres, mais trop facile à passer avec leurs bollards flottants.

Réalisé par les architectes de l'agence autrichienne Coop Himmelblau, le musée des Confluences de Lyon est un lieu à visiter, recommandé par l'équipage de l'Aroma.

Le port étant fermé, je choisis le quai en face de VNF, beaucoup plus central. Il est l'heure de partir neuf heures.

Vous aviez reconnu, Saint Exupéry est la ville de Lyon. Henri, nous avait recommandé "Le bistrot d'Abel" mais pas de "tablier de sapeur" à la carte. Pour le dîner, l'option fut le café du Jura... Très bon choix aussi!

Montmerle-sur-Saône sera l'étape du soir. Profitant que la pluie a cessé nous allons découvrir ce site incontournable de la chapelle et de la tour des Minimes. De là, vous pouvez profiter d'un magnifique panorama sur la vallée de la Saône.

Courlis sort de l'écluse de Dracé, haute de 3,20, ce sera la seule qui passera aujourd'hui.

Sur l'arche de passage côté tribord et face amont, on peut apercevoir la statue de Saint Nicolas, patron des mariniers.

Treize heures zéro cinq, le capitaine décide de faire la halte déjeuner sur le ponton flottant de Saint Laurent-sur-Saône, histoire de profiter de la vue sur la ville de Macon.

En aval du pont de Fleurville, en rive droite, (Côté vert, pour Marie-Claude) cette écluse s'ouvre sur le canal de Pont de Vaux.

Ce panneau réglemente la navigation à cause d'une crue. La marque I indique que les eaux sont moyennes, la marque II que les fortes eaux impliquent des prescriptions spéciales et la marque III que la navigation est arrêtée. A ce niveau, on en est loin.

La Seille nous tend ses méandres pour nous inviter à y venir .

Guide de navigation fluviale, la Saône N° 10, feuille de route de PC-Navigo, VHF tout est là, mais où sont donc les essuie-glaces ?

La nuit est claire et propice pour faire une visite nocturne de Tournus. En ce promettant d'y revenir de jour.

Il est 20 heures 20, lorsque le Courlis s'amarre à la halte de Tounus. Peu de place, surtout que la dernière crue a laissé beaucoup de bois, le long des pontons.

Au PK 119, nous franchissons notre première écluse de Saône. Un coup de V.H.F. pour prévenir de notre arrivée, gilet de sauvetage endossé et déjà nous continuons notre voie.

Chalon-sur-Saône, après vérification du temps de parcours et de l'heure de la fermeture des écluses, nous décidons de poursuivre notre descente.

La porte s'ouvre, le canal du Centre touche à sa fin. Bientôt nous serons sur la Saône

La descente est bien entamée. Nous allons franchir un dénivelé de 10.76 mètres. Cette écluse fait partie des plus hautes de France au gabarit Freycinet.

Nos amis, du Wietske, ne sont pas là, nous passons sans nous arrêter. Pourtant une halte qui mérite une escale.

Depuis l'échelle de Chagny, nous apercevons le château de Rully. Un nom qui nous parle, "l"abus d'alcool est dangereux à consommer avec modération".

Nous embouquons la tranchée de Chagny. A neuf heures nous sommes devant l'écluse, avec un bateau hollandais "Dans ce cas là". Un appel au PC de VNF nous informe que des plongeurs doivent intervenir, vers dix heures, à l'écluse N° 26. Wait and see, comme disent nos amis anglais.

Je n'ai pas négocié l'addition du restaurant Lameloise à Chagny. Qu'à cela ne tienne, je passe encore à Collonge et à Vienne....

Pas un passage sur le canal du Centre, sans un arrêt à la cave de Cheilly. Pour bien naviguer, nous devons lester les bateaux. Que de mieux que des bouteilles ?

Depuis le canal on peut apercevoir le moulin de Sorine emblème de Santenay, côte de Beaune.

Nous sommes dans l'écluse N° 24. En dessous, l'ancienne plaque nous indique que nous sommes à l'écluse N° 31. Mais, que s'est-il passé ?

Charles Berg l'historien des canaux nous en donne la raison :

Il y a quelques années, j'embarquais deux amis pour la suite du convoyage d'Itha Est. Le lieu est toujours identique.

Écluse Chez le roi. - N° 10. L'habitant proche de l'écluse vient nous vendre une salade au prix de 1.00 €. Marché conclu.

Dame gelée, avec un moins six, a pris la place. Il faudra attendre pour pouvoir les utiliser.

La petite halte de Saint Julien-sur-Dheune accueille trois bateaux ce soir. Dorénavant, il y a l'eau et l'électricité à quai. Mettez votre guide du plaisancier, de Fluvial, à jour. Attention cette halte est en zone blanche.

Comme la boulangerie, le musée d' Ecuisses a fermé. Un commerce et une animation qui passent à la trappe.

Écluse Méditerranée - N° 1, du canal du Centre, Dorénavant, nous sommes avalant jusqu'à l'étang de Thau.

Suite à une panne dans les écluses montantes, impossible d'atteindre le pont Jeanne Rose et son restaurant pour déguster des grenouilles. On se contentera de la nourriture d'à bord.

Le chantier à Jeff à Montchanin serait frappé d'expulsion pour le mois de juin 2019. Il y a beaucoup à évacuer...

Après celui de Saint Léger-des-Vignes, voici un magasin qui a tout compris, en installant un ponton devant leur porte. Certains plaisanciers ont besoin aussi de gasoil, un panneau indiquant les pompes serait le bienvenue.

Surprise, en allant chercher le pain pour le petit-déjeuner... A la porte du port le marché est installé. Quelques asperges et quelques fraises iront rejoindre le "petit" frigo du bateau.

Et pour tous les plaisanciers naviguant sur le canal du Centre, le symbole de Monceau-les-Mines, sont les ponts levants.

La centrale thermique de Lucy est une ancienne centrale électrique fonctionnant au charbon, un patrimoine industriel au bord du canal.

Depuis Nevers, nous ouvrons la route, au bateau Jumbo de Patrick et Chantal. A l'écluse de Vernois petit problème. Pas de soucis deux amarres et en remorque jusqu'au prochain port.

Nous abordons la tranchée de Génelard. Sur les murs, quelques mots : Une tranchée, pourquoi, quand, qui, comment, quelles dimensions,combien de pierres. Un chemin d'interprétation au sommet répondra à ces questions.

Le long des canaux de nombreux vestiges de l'ère industrielle. Ici un ancien four à faïencerie et son usine, un peu plus loin une briqueterie. Que de découvertes !

En rive gauche, dominant le canal, le château de Digoine remarquable demeure du XVIII siècle.

Pas le temps de s'arrêter à Paray-le-Monial, centre international,très important, de pèlerinage, avec sa basilique du Sacré-Coeur.

Le gabarit berrichon (ou Dutens) ne nous permet pas de remonter la rigole de l'Arroux, mais nous pouvons apercevoir, le pont-levis, le pont-canal et l'écluse.

Au petit matin, nous passons devant les ateliers de fabrication de "La Péniche" de Canalous, celle-ci est brute de fonderie.

Nous retraversons encore une fois la Loire sur le pont-canal, long de 243 mètres supporté par 10 piliers, ancrés à 3 mètres de profondeur, au dessous des basses eaux de la Loire.

Nous franchissons la dernière écluse du canal latéral à la Loire et en même temps la dernière de la journée, puisque nous ferons halte au port de Digoin.

En passant devant le Chantier Xavier Charmetan, nous interpellons Xavier, très occupé. Il ne peut intervenir sur notre alarme moteur. Rendez-vous est pris pour Digoin. Comme promis, il arrive à 19 heures et après un coup de fil à Michel Sicard pour se rassurer d'avoir fait le bon choix, il fait cesser le sifflement. Naviguer en silence, cela va être bien.

Le canal latéral à la Loire porte bien son nom, outre qu'il est alimenté par elle, celle-ci vient le côtoyer bien souvent.

Comme tous les matins, nous nous présentons à neuf heures pour passer la première écluse. Aujourd'hui, surprise, nous sommes à l'écluse de Beaulon-plage. Xavier, l'éclusier, ne va jamais au travail !

Depuis Nevers, le bateau Jumbo franchit tous les écluses avec nous, nous décidons de profiter de la halte de Beaulon avec tout le confort offert : Eau et électricité. En contre partie, nous décidons de faire travailler les commerces et nous nous rendons dans la plus vieille maison du village, transformée en restaurant.

Deux écluses avant notre halte, une borne nous indique que nous sommes au PK 50, soit à 147 kilomètres de Briare et qu'il nous reste à parcourir 46 kilomètres pour atteindre Digoin.

En passant à Gannay-sur-Loire, nous espérions voir le frère jumeau de Kohéos, et bien non. A défaut, stationné sur les amarrages de Ententemarine, nous apercevons cette très jolie "Amourette".

Nous profitons de la pause méridienne des canaux pour s'arrêter à Decize. L'Intermarché est situé près du canal. Provision de courses et ravitaillement par caddy pour le gasoil. Nous profitons du reste du temps pour apercevoir, de loin, la descente en Loire, conduisant au canal du Nivernais.

Dès la première écluse, nous franchirons le pont-canal de l'Acolin, suivit de celui de L'Abron, moins célèbre que celui de Briare mais tout aussi efficace. Pour tout connaître du canal latéral à la Loire c'est ici.

Le soleil se lève sur notre amarrage sauvage de Fleury, nous sommes prêts pour aller chercher du pain frais pour le petit-déjeuner.

Encore un pont-canal et un épanchoir au PK 89, Fleury-sur-Loire sera notre arrêt de ce soir. L'éclusier nous avait promis une halte avec eau et électricité, mais avait oublié de nous préciser qu'elle se trouvait après l'écluse, donc inaccessible puisque passé 19 heures, heure de fermeture des écluses.

Au droit de l'embranchement qui mène à Nevers un orage éclate. Pas de soucis, nous ne prenons pas l'écluse. Dommage que l'équipage du Kohéos ne soit pas arrivé, nous aurions bien trinqué avec Jean-Pierre et Martine.

Nous pourrions penser que nous sommes en été. Des bancs de sables se laisse voir, sans pluie des regroupements de bateaux aux écluses sont à prévoir.